La viande de gibier, une viande bas carbone
L'enjeux du réchauffement climatique
Aujourd’hui, l’environnement est au cœur des enjeux de tous. La planète ne peut plus faire face à nos envies et cela lui (et nous) cause quelques ennuis ! Avec tous ces problèmes climatiques, chacun se doit d’agir pour sauver notre chère planète Terre !
Le réchauffement climatique est l’un des principaux problèmes auxquels nous devons faire face. L’émission de gaz à effet de serre est l’une des principales et plus visibles causes qui influence ce dérèglement météorologique. Comment ça se fait ?
L’effet de serre est un phénomène naturel qui se produit constamment sur la Terre. Les UV émis par le soleil en direction de la Terre sont renvoyés et en grande partie stockés par l’atmosphère. Mais ce cycle est perturbé par l’activité humaine.
Le cycle du carbone perturbé
Tout se passe dans le cycle du carbone. Le carbone navigue entre le sol de la Terre et l’atmosphère sous forme de gaz, le dioxyde de carbone. Il suit les flux naturels de la photosynthèse, la respiration des êtres vivants ou encore l’activité volcanique. Il est naturellement stocké dans notre environnement grâce aux arbres, mais aussi dans les roches. Le calcaire ou encore les roches carbonées (pétrole, gaz) forment le plus grand réservoir de carbone sur la Terre. Ce cycle est déséquilibré par les nombreuses activités humaines.
La déforestation, l’industrialisation, les transports ou encore l’agriculture utilisent les arbres et les roches, où le carbone est stocké, comme source d’énergie. La combustion de ces matières entraine une si grande quantité de dioxyde de carbone et d’autres gaz comme le méthane que l’atmosphère n’est pas capable de gérer ce flux trop important. Ce surplus de gaz se stocke donc dans l’atmosphère et crée le fameux effet de serre.
Comme son nom l’indique, il fonctionne comme la serre d’un jardinier, les UV du soleil rentrent dans la serre et sont stockés à l’intérieur, c’est ce qui crée la chaleur.
Aujourd’hui, en France, l’agriculture est le deuxième secteur à émettre le plus de gaz à effet de serre, dont l’élevage intensif qui contribue avec 68% des émissions de méthane. Pourtant, l’alimentation est indispensable, il faut donc trouver une solution pour réduire ces gigantesques émissions de gaz à effet de serre. Eh bien, il existe une alternative fiable, durable et qui plus est excellente, le gibier !
Mais qu’est-ce qu’une viande bas carbone ?
Un produit bas carbone est un aliment qui ne produit pas ou très peu de carbone durant sa création, sa transformation ou son utilisation.
Le gibier sauvage et français que nous proposons coche toutes les cases d’un produit bas carbone par excellence.
Les grands gibiers comme les cervidés, le sanglier ou encore le chevreuil sont des populations qui vivent et se renouvellent naturellement sur le territoire français. Ces animaux vivent en totale absence de l’Homme, ils se nourrissent au sein de leur habitacle, sans bâtiments ni sans besoin de nourriture. Le gibier se déplace sur de nombreux kilomètres pour s’alimenter, c’est d’ailleurs cette alimentation et cette activité physique qui lui confère cette qualité, ces saveurs et ces qualités nutritionnelles intéressantes.
Cet apport protéique est donc une alternative durable aux viandes des élevages intensifs. Il est naturellement renouvelable, sain et local.
La viande de gibier que vous trouverez dans le commerce provient à 70% d’autres pays comme la Nouvelle-Zélande ou encore les pays de l’Est. Pourtant, ce n’est pas le gibier qui manque en France ! Les produits Nemrod sont exclusivement préparés avec de la viande de gibier sauvage et 100% français. Il est important de consommer notre gibier prélevé sur le territoire français pour limiter l'impact carbone de la venaison que nous dégustons.
Les populations de gibiers
Lorsque les populations de grands gibiers herbivores comme les cerfs et les chevreuils sont trop conséquentes, cette surpopulation entraîne une consommation trop importante de jeunes pousses d’arbres. Cela crée un déséquilibre dans la régénération des forêts et un déséquilibre entre la faune et la flore. Il vaudrait mieux éviter d’aggraver le cas des forêts !
L’État met donc en place des quotas de prélèvement pour réguler les populations de gibier. Très bien encadré, les chasseurs respectent donc un nombre de gibier à collecter et contribuent au maintien du développement de la forêt. Chaque région de France a ses quotas et attribue des zones à couvrir aux chasseurs locaux.
La reproduction des populations de sangliers et de cervidés augmente fortement depuis plus d’un demi-siècle. Grâce à la chasse durable et raisonnée, les prélèvements de gibiers sont compensées par les naissances. C’est grâce à cet équilibre que nous proposons de la viande de grand gibier toute l’année.
Le fonctionnement de la filière Venaison
C’est bien beau de prélever, mais qu’est-ce qu’on en fait après ! Aujourd’hui, la filière de valorisation de la venaison évolue et se développe de sorte à diminuer fortement l’importation de gibiers d’autres pays.
Les circuits de la Venaison sont beaucoup plus courts que les filières classiques. Une fois prélevé, le gibier peut être donné par le chasseur à un particulier. Le consommateur doit s’assurer par lui-même de la qualité de la viande.
Les boucheries ou les restaurants sont le deuxième circuit possible. Ces derniers ont le droit de travailler la viande sauvage et de la vendre aux consommateurs dans un rayon de 80 kilomètres.
Le troisième circuit consiste à déposer le gibier chez un atelier de transformation, comme le notre, agréé aux normes européennes. Ces ateliers sont soumis à des normes sanitaires strictes qui garantissent une viande saine.
Dans ces trois cas, le transport de la viande de gibier a peu d’impact sur l’émission de gaz à effet de serre car le chasseur transporte le gibier chassé localement vers un atelier ou un commerce à proximité.
La viande de demain
Le gibier a été la principale source de viande de nos ancêtres et sera la viande de demain. Cette alternative écologique doit être valorisée et accessible à tous. Notre but est de proposer, tout au long de l’année, de la viande sauvage durable, locale et qui respecte les enjeux environnementaux actuels.